A sister from Canada read this poem in English and was so blessed that she wanted to make sure her fellow French speaking believers received the same blessing.

CETTE personne

Bon nombre d’entre nous peuvent dire qu’un jour nous avons été « CETTE personne » qui était dans la même situation que la jeune croyante qui a écrit ce poème saisissant.

J’étais CETTE personne qui allait à l’église, tous les dimanches et aussi les mercredis. J’étais CETTE personne qui, assise à l’église, pensait être une meilleure Chrétienne que toi. Je te jugeais quand tu portais du maquillage, je te jugeais quand tu coupais tes cheveux. Je suis CETTE personne qui te jugeait sur les endroits que tu fréquentais, et qui savait bien que j’étais trop bonne pour aller là-bas. Puis un jour le séducteur s’est présenté à moi, et il m’a raconté un lot de mensonges. Je l’ai suivi si aveuglément qu’il me semblait que rien ni personne ne pouvait entendre mes cris. Je suis CETTE personne qui a fait chacune des bêtises sur lesquelles je jugeais chacun. J’ai bu, j’ai maudit, j’ai porté des jupes courtes et encore beaucoup plus. L’ennemi m’a traînée si bas, je ne savais pas quoi faire. Je suis revenue à l’église, brisée et meurtrie, espérant une bonne parole de ta part. Quand j’y suis allée, les gens m’ont regardée de haut, et UNE seule personne m’a serré la main. J’avais l’impression d’être invisible, de venir d’un autre pays. Les gens qui autrefois étaient mes amis se tenaient là et affichaient un sourire forcé. Je me sentais tellement brisée et seule; n’y aura-t-il personne qui me souhaitera la bienvenue? Je sentais que j’étais un cas désespéré, j’étais tellement nostalgique. Je sentais tous les regards froids et les dos tournés. Quelqu’un peut-il me réveiller? Seigneur, n’y a-t-il pas UNE personne qui me tendra la main? UNE personne, Seigneur, pour m’aider à sortir de cette mer déchaînée. Peut-être UNE personne avec un sourire amical, un signe de la main, une étreinte ou un « Que Dieu te bénisse. » UNE personne avec un ardent désir de me tendre la main ou de me dire « Dieu t’aime, TOI aussi! » UNE personne pour me dire que je ne suis pas un cas désespéré, UNE personne pour me dire « Tu n’es pas seule. » UNE personne pour me dire « Je prie pour toi, j’ai hâte que tu rentres à la maison. » UNE personne pour me dire « Tu as une place dans mon cœur, je prie pour toi, Et si jamais tu as besoin de parler, appelle-moi, je serai là. » UN jour, je priais pour trouver UN ami vraiment fidèle, Et au moment où je croyais qu’il n’y avait plus d’espoir, Dieu est descendu et T’a envoyé vers moi. Tu m’as dit que tu pensais à moi, tu m’as dit que j’avais une place dans ton cœur. Tu m’as dit que tu m’aimais, et j’ai été décontenancée! Je t’ai dit que je n’étais pas prête à revenir à Dieu. Mais tu as tout de même continué à m’aimer, et j’ai trouvé cela vraiment étrange. Je t’ai mis à l’épreuve en ne te répondant pas, mais dans mon silence l’espoir prenait vie! J’ai senti l’Amour de Dieu briller à travers UNE personne qui m’a lancé une bouée de sauvetage! Se peut-il qu’il y ait UNE personne qui m’aime peu importe ce que j’ai fait? Puis j’ai entendu cette petite Voix tranquille : « Je t’ai envoyé CETTE personne. » CETTE personne qui a vu au-delà du maquillage, des jupes courtes et des cheveux coupés. CETTE personne qui a vu au-delà du mur que j’ai érigé, et qui a vu une semence de Dieu en moi. CETTE personne qui m’a dit que Jésus m’avait pardonnée, peu importe ce que j’avais fait. Je remercie Dieu tous les jours de m’avoir envoyé CETTE personne. Êtes-vous CETTE personne qui tend la main à CETTE personne qui est perdue dans le péché? Ou êtes-vous CETTE personne qui crie à l’aide, qui désire ardemment que l’on vous ramène à l’intérieur? Ou êtes-vous CETTE personne qui vient à l’église en prétendant que tout va bien, Mais qui vit dans le mensonge et qui joue à l’église avec l’espoir que pas UNE personne ne s’en rend compte? Je veux simplement louer le Seigneur de m’avoir sauvée, et de m’avoir aidée à traverser les tempêtes! J’ai UNE autre question, ami croyant, LAQUELLE de ces personnes êtes-vous?

Peu m’importe le niveau de leur bassesse, jusqu’où ils se sont enfoncés dans le péché, c’est votre devoir de les entourer de vos bras et de les relever par l’amour de Dieu! Où étiez-vous lorsque la Colombe de Dieu vous a retiré du bourbier? C’est votre devoir, mes amis. Ce monde se meurt par manque d’un petit peu d’amour.56-0805