Une pomme, un prophète et de la foi

Chaque camp Still Waters semble avoir son propre thème, selon le groupe de jeunes, leurs besoins et l’atmosphère qu’ils créent. Cette année, le 4e camp Still Waters était “un camp de miracles”. La peur, la dépression, l’anxiété, le cancer : ils ont tous eu affaire à forte partie, dans cet endroit de refuge. Ils ont été pesés dans la balance, et ont été trouvés légers. Il n’y avait pas de place pour eux, à Still Waters, et il n’y a TOUJOURS pas de place pour eux parmi ceux qui ont vaincu et qui ont reçu la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ.

Un de ces miraculeux témoignages qui sont arrivés au cours du camp de 5 jours implique une sœur spéciale et son père spécial. Ce n’était rien d’autre qu’un Dieu d’aujourd’hui qui parle par Son prophète d’aujourd’hui, à un enfant de Dieu d’aujourd’hui : Hébreux 13.8. Le témoignage suivant est un peu long, mais chaque minute de lecture en vaut la peine, pour voir ce que Dieu a fait, et fait ENCORE, pour une précieuse famille qui se tient sur Sa Parole.

Quand j’ai obtenu mon diplôme de l’école secondaire, on a diagnostiqué un cancer du pancréas à mon père. Le taux de survie était quelque chose comme 4 %. Il a combattu le cancer, a accepté sa guérison, et a gagné. Puis, le cancer l’a de nouveau attaqué pendant ma dernière année à l’université. Une fois encore, il a combattu le cancer, a accepté sa guérison, et a gagné. Cet été, quelques semaines avant que j’aille à Still Waters, le cancer est revenu. Cette fois-ci, les médecins nous ont dit que le cancer était dans son foie et dans ses vertèbres. Au fond, il était une masse vivante de tissus cancéreux. On nous a dit que le cancer s’était transformé en métastases dans son corps, et il était pratiquement impossible de l’arrêter. Ne voulant pas décourager mon père, ma mère ne lui a pas fait part de cette nouvelle, ni à lui ni à notre assemblée, mais elle a demandé à ses enfants, en privé, de prier. Les médecins lui ont donné trois mois à vivre, sans traitement. Mon père savait que son état empirait, alors il m’a demandé, si une occasion se présentait pendant que j’étais à Still Waters, de bien vouloir parler à Frère Joseph de sa demande de prière. Il avait un rendez-vous pour une biopsie du foie prévue le dernier jour du camp.

La vie est difficile pour les jeunes Chrétiens. C’est pourquoi le Seigneur m’a donné Still Waters. Il m’a tant donné : la Parole, une famille qui s’aime, une famille à l’église qui offre du soutien, et des bénédictions de toutes sortes, mais Still Waters est une de mes bénédictions préférées. Je suis mal à l’aise parfois, quand je parle de Still Waters, parce que je sens souvent mes yeux se remplir de larmes. Still Waters est un endroit de repos. À Still Waters, on ne se sent pas bombardé par des pensées négatives, des émotions désordonnées et des sentiments incertains qui sont produits par le prince des chaos.

Le premier jour du camp, j’avais mangé une pomme après le dîner. Elle était délicieuse! À l’heure du souper, je me suis dit que j’en prendrais une autre comme dessert. J’ai choisi une énorme et superbe pomme jaune et rouge dans le panier d’oranges, de bananes et de pommes. Après le souper, Frère Richard Sutton est arrivé à ma table avec un plateau couvert de givre, rempli de sandwichs à la glace à la vanille. Naturellement, j’ai complètement oublié la pomme sur mon plateau, et j’ai pris un sandwich!

Après le souper, Frère Joseph Branham a dit aux participants qu’il avait organisé pour eux un entretien privé avec le Seigneur. À ce moment-là, j’ai pensé que c’était une bonne chose pastorale à dire, qui porte à réfléchir. Bien sûr, nous avons toujours un entretien privé avec Jésus quand nous prions, n’est-ce pas? Je ne m’étais pas rendu compte qu’en fait, le Seigneur m’attendait vraiment sous cet arbre.

J’étais maintenant devant un dilemme. Le Quiet Time était sur le point de commencer, et j’avais toujours ma pomme dans la main. Je ne voulais pas jeter une très bonne pomme. Par contre, je ne pouvais pas vraiment la remettre dans le panier de fruits après l’avoir prise. Je ne pouvais pas l’apporter dans le dortoir, car nous étions censés aller directement au Quiet Time. Je ne savais vraiment pas quoi faire avec la pomme, car je ne voulais pas qu’une sœur accompagnatrice me voie avec de la nourriture pendant le Quiet Time (le Quiet Time est réservé à la nourriture spirituelle). J’ai finalement décidé d’apporter ma pomme avec moi, et j’irais la porter au dortoir après le Quiet Time.

Je suis allée au Quiet Time. C’était un après-midi typique de Still Waters : des rayons de soleil parfaits qui brillent à travers les arbres, le bruit des poissons qui sautent, et les criquets qui commencent à striduler. Je me suis assise et j’ai commencé à prier. J’avais décidé que je n’allais pas écouter une bande ou lire ma Bible, mais que j’allais simplement prier. C’est tout ce que je voulais faire, parler avec Lui. J’ai commencé à prier pour mon père. Pendant que je priais, j’ai vu dans ma pensée une image de mon père couché sur son lit, à l’hôpital, et je pouvais imaginer le Seigneur en train de se faire fouetter au poteau, avant Sa crucifixion. J’ai prié et prié. Je méditais en prière depuis environ 30 minutes, quand j’ai soudainement pris ma tablette et ouvert l’application The Table. Sans savoir pourquoi, j’ai tapé les mots : “cancer foie” dans la barre de recherche.

J’ai fait dérouler les différentes citations avec mon doigt, puis j’ai laissé mon doigt reposer sur une des citations. Quand j’ai cliqué sur la citation, je me suis rendu compte que Frère Branham racontait l’histoire d’un de ses amis, M. Hall. JE SAIS, C’EST UNE LONGUE CITATION, MAIS VOUS DEVEZ L’ENTENDRE POUR COMPRENDRE CE QUE J’AI RESSENTI CET APRÈS-MIDI-LÀ…

Frère Branham raconte comment son ami, M. Hall, a été guéri d’un cancer du foie, quand tous les médecins avaient dit qu’il allait mourir quelques jours plus tard. Frère Branham raconte aussi cette histoire dans le message “La foi” , 57-1229, dont vous trouverez l’extrait à la fin de ce témoignage.

J’ai baissé les yeux, et juste à côté de moi reposait la belle pomme que j’avais choisie au dîner, telle que Frère Branham l’avait décrite dans sa vision. Je me suis réjouie et j’ai pleuré, j’étais tellement heureuse. Pourquoi Frère Branham aurait-il eu une vision avec des pommes? Qu’est-ce que des pommes ont à voir avec le cancer du foie? Je savais que c’était le Seigneur qui me parlait; Il me faisait savoir que tout irait bien pour mon père.

À peine la bénédiction était-elle arrivée que l’imposteur a essayé de me l’enlever. Il m’a dit : “C’est une coïncidence. C’est ton imagination et ton désespoir qui s’accrochent à une petite chose ridicule comme celle-là.” J’ai pensé : “Peut-être, mais c’est tout ce que j’ai! Je vais m’y accrocher!” Bien sûr, la guérison est miraculeuse et merveilleuse. Cependant, un autre miracle s’est produit au même moment : le miracle de croire. J’ai gagné la victoire sur l’incrédulité quand j’ai réduit au silence ces pensées négatives et que j’ai cru en Lui. Je n’ai pas cru de moi-même, mais par Sa grâce.

Le matin suivant, j’ai vu Frère Joseph après le petit-déjeuner. J’essayais de croire à la promesse que le Seigneur m’avait donnée. Je lui ai dit que mon père avait déjà été guéri auparavant, mais que le cancer était revenu. Avant que je puisse commencer à raconter ce qui m’était arrivé au Quiet Time, il a montré la croix du doigt, qui est accrochée dans la salle à manger, et il a dit quelque chose comme : “Mais tu as déjà ta réponse!”

Il avait raison. J’AVAIS ma réponse. Je lui ai raconté en détail ce qui était arrivé pendant le Quiet Time, mais je n’avais pas de moyen de contacter ma famille! J’avais tellement hâte de dire à ma famille que tout irait bien que j’ai envoyé une photo à mon père le troisième jour du camp :

Le vendredi, j’ai quitté le camp et j’ai appelé Maman tout de suite. Elle m’a dit que tout au long de la semaine, Papa a regardé cette photo. Pendant que nous nous parlions, ils étaient à l’hôpital, où certains des meilleurs chirurgiens du pays fouillaient à l’intérieur de lui depuis des heures, pour essayer de trouver quelque chose d’assez gros pour y insérer une aiguille pour faire une biopsie.

Ils n’ont rien trouvé. Rien du tout. Le chirurgien a dit : “Je ne comprends pas, c’est juste ici, sur le scan d’il y a quelques semaines, mais nous ne pouvons pas le trouver à l’intérieur de vous.”

Voici une autre pensée : Le Seigneur a mis une assurance dans mon cœur le lundi, le tout premier jour du camp! Il aurait pu attendre jusqu’au vendredi, mais Il me l’a fait savoir le lundi, afin que je puisse me détendre et passer de bons moments à me réjouir des autres bénédictions du camp tout le reste de la semaine. Quand Il fait quelque chose, Il le fait toujours au parfait moment. Le Seigneur est un guérisseur. Mon père se bat toujours pour sa guérison complète, mais il a une foi renouvelée à cause de cet entretien privé que j’ai eu avec le Seigneur. Priez pour nous, alors que nous continuons de nous battre.

Que Dieu vous bénisse,

Joy

Sœur Joy, nous prions avec toi alors que toi et ta famille continuez de vous battre pour la victoire qui, nous le savons par la foi, a déjà été remportée.

Extrait du message La foi, 57-1229 :

“Je suis allé annoncer à Mme Hall : ‘Dans quatre jours, Will sera mort. Le médecin a dit que son foie est rongé par le cancer.’ Alors, je suis rentré à la maison.

Le lendemain matin... Beaucoup de gens viennent à la maison, vous savez, alors il faut que je m’éloigne un peu, de temps à autre. Je reviens d’un tel voyage, là-bas au Kentucky, où je suis allé à la chasse. Et ce matin-là, j’allais chasser l’écureuil. Je me suis réveillé de bonne heure, j’ai regardé dehors, il n’y avait personne sur la voie d’accès à la maison. Alors, je–je suis allé prendre mon vieux chapeau et ma carabine de calibre 22, et j’étais sur le point de sortir.

Et j’ai vu une pomme suspendue là, c’était une pomme d’apparence la plus horrible que j’aie jamais vue. J’ai pensé : ‘Pourquoi est-ce que Méda a mis une pomme comme celle-là au mur?’ Ratatinée et rongée par les vers. Et j’ai remarqué qu’elle n’était pas accrochée au mur. Elle flottait dans l’air. Et je me suis agenouillé, avec mon vieux chapeau et mon fusil à la main. Et j’ai vu une autre pomme, puis une autre pomme, jusqu’à ce qu’il y ait là cinq pommes. Et puis, une très grosse pomme avec des rayures rouges est descendue et a happé cinq fois, et elle a simplement coupé les pommes en morceaux et les a avalées. Et j’ai pensé : ‘Qu’est-ce que c’est?’

Et alors l’Ange du Seigneur, dont vous voyez la photo là, s’est tenu dans la pièce et a dit : ‘Va dire à Frère Hall, AINSI DIT LE SEIGNEUR : Il ne va pas mourir. Il y a maintenant cinq mois qu’il est malade, mais d’ici cinq jours il sera rétabli.’

Rapidement, j’ai appelé le docteur Adair, et j’ai dit : ‘Il va vivre.’

Il a dit : ‘Billy, comment peut-il vivre avec en lui un foie complètement rongé?’

J’ai dit : ‘Je ne sais pas. Mais le Seigneur a simplement dit qu’il va vivre, et c’est tout ce que je sais.’ Et il est en vie aujourd’hui.


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